Françoise Hardy - Mon amie la rose


 
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 20 novembre 2016 - La Dépêche

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Jérôme
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Jérôme

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20 novembre 2016 - La Dépêche _
Message(#) Sujet: 20 novembre 2016 - La Dépêche 20 novembre 2016 - La Dépêche Default12Dim 20 Nov 2016 - 8:13

Publié le 20/11/2016 à 07:35
Françoise Hardy: «La médecine et la prière ont contribué à ma résurrection»
par Jean-Marc Le Scouarnec



Elle avoue toujours quelques inquiétudes sur sa santé. Plus franche que jamais. Pourtant, les sourires sont plus nombreux, les élans du cœur plus spontanés. Françoise Hardy va beaucoup mieux après une année 2015 terrible, marquée par plusieurs chutes et autant de fractures, suivies d'un affaiblissement général qui lui a valu des mois d'hôpital jusqu'à ce qu'un traitement de choc enraye un lymphome (cancer du système lymphatique) évoluant sournoisement. Elle explique à quel point l'écriture de son livre «Un cadeau du ciel...» a été salvatrice.

Quand avez-vous ressenti le besoin de raconter vos mois de calvaire médical ?
Quand je suis rentrée chez moi, après cinq mois d'hospitalisation. Il m'est difficile de rester inactive. Dans mon état de faiblesse, écrire était la seule activité envisageable.

Le livre témoigne de la lutte contre la maladie mais c'est aussi un recueil d'impressions, de réflexions sur bien des sujets. Comment avez-vous sélectionné ces derniers ?
J'ai juste parlé de ce qui m'intéresse profondément et de ce que je vivais, découvrais et apprenais tout au long de ma convalescence, et qui, à tort ou à raison, me paraissait susceptible d'intéresser aussi d'autres personnes...

Il est beaucoup question d'amour et d'amitié au fil des pages. L'amitié, c'est celle prodiguée par une petite poignée de personnes. «L'amour n'est le plus souvent qu'un immense égoïsme», remarquez-vous en citant Sandor Marai...
Dans son remarquable roman «Métamorphoses d'un mariage», Sandor Marai évoquait là le sentiment amoureux qui n'a rien à voir avec l'amitié, et souvent, hélas, rien à voir avec l'amour non plus. J'évoque aussi le fait que l'amoureux croit aimer alors que le plus souvent il n'est que dans le désir et la dépendance vis-à-vis de ce désir.

Votre fils Thomas est au cœur de votre retour à la vie. On sent entre vous un lien extrêmement fort...
Thomas a joué un rôle primordial bien sûr et le lien entre une maman et son fils est la plupart du temps très fort, mais son père et plus encore mes amis ont été présents eux aussi. Quant à mon retour à la vie, je le dois avant tout à mon hématologue-oncologue et à l'autorisation que Thomas et Jacques lui ont donnée de faire ce qui lui semblait bon alors qu'il n'y avait plus d'espoir.

Cette terrible année 2015, on a l'impression, qu'au-delà de la souffrance, elle vous a rendue meilleure...
L'année 2015 a été encore plus terrible pour des tas de gens que pour moi – en France, les attentats du Bataclan ont été d'autant plus atroces qu'ils frappaient des gens jeunes. Ma maladie était, est, dans la logique de l'usure inhérente au grand âge. Quand la maladie vous empoisonne moins la vie, on a évidemment davantage de facilité à être à l'écoute des autres. J'espère par ailleurs ne pas avoir trop péché par manque de tolérance dans le passé et m'efforcerai de cultiver davantage cette précieuse vertu dans le futur...

La prière a beaucoup compté, selon vous, pour votre guérison. Pourquoi ?

Au bout de trois semaines de quasi-inconscience, les médecins ont prévenu Thomas que c'était la fin. Quand on me l'a appris, plusieurs semaines après, j'ai mis un certain temps avant de me demander ce qui avait bien pu se passer pour que je ressuscite. Je n'ai d'abord trouvé qu'une seule explication à ma surprenante résurrection : deux de mes meilleures amies ont un niveau de spiritualité élevé et ont prié intensivement avec leur groupe de prière pour que je m'en sorte. Et puis j'ai su qu'il y avait eu en dernier ressort une décision médicale qui s'est avérée déterminante. Aujourd'hui, je pense que les deux facteurs ont joué.

Vous écrivez de longues pages sur l'ésotérisme et le mystérieux M. Pastor. Qui est-il, pourquoi cela passionne ?
Pastor est le pseudonyme utilisé pour désigner une entité spirituelle non incarnée de haut niveau, autrement dit un Initié. En l'occurrence cet Initié a fait en sorte de communiquer avec un petit groupe via un médium, et de donner des réponses aux questions que les participants se posaient. J'ai d'abord eu connaissance de certains enregistrements, puis des transcriptions des contacts qui ont eu lieu en Suisse pendant une dizaine d'années. Ce que j'ai entendu et lu m'a particulièrement éclairée, ce pourquoi je cite deux passages importants dans mon livre.

Vous citez deux écrivains : Stefan Zweig. et Giulia Enders. Qu'aimez-vous chez eux ?

Je les ai cités cite parce que mon propos m'amenait à en parler... Mais Zweig est de toute façon, l'un de mes écrivains préférés. Si je ne devais conseiller qu'un seul livre de lui, ce serait «Le monde d'hier». Quant au livre de Giulia Enders qui bat des records de vente depuis des mois partout dans le monde, j'avais été bluffée après coup que mon ami Gabriel Yared, qui savait que mon lymphome affecte les voies digestives, me le fasse porter à l'hôpital en avril 2015 alors que personne n'en avait encore entendu parler en France. C'est un livre très instructif et plein d'humour. J'ai vu sur You Tube quelques documents sur l'auteur, une jeune femme mi-ange, mi-lutin, qu'on aime dès qu'on la voit. Le succès phénoménal de son livre est amplement mérité car c'est un livre aussi instructif qu'original. Il fait plaisir aussi quand on voit ce que dégage cette jeune Allemande qui termine ses études de médecine.

Vous avez toujours pensé que l'inspiration est d'essence divine. L'avez-vous ressenti pour vos chansons ?
Dans mon livre, je précise qu'il s'agit de l'inspiration avec un I majuscule comme celle qui a dicté les chefs-d'œuvre de la musique classique, dite grande musique... Cela dit, lorsque je réécoute certaines de mes chansons dont je suis fière, je me demande toujours comment j'ai pu les écrire et ne suis pas loin de penser que j'ai dû être aidée sans en avoir conscience... Mais l'étincelle divine est au fond de chacun de nous, même s'il n'est pas facile de la trouver et de s'y connecter...

L'écriture du livre vous a-t-elle donné envie de réécrire des chansons ?
C'est sans rapport. J'étais et reste très fière de mon dernier album «L'amour fou». Je ne me crois pas capable de faire mieux et écrire des textes de chanson puis les enregistrer requiert une énergie qui me fait désormais défaut...

« Un cadeau du ciel...», éditions Equateurs, 190 pages, 18 €.

source : http://www.ladepeche.fr/article/2016/11/20/2462304-francoise-hardy-medecine-priere-ont-contribue-resurrection.html
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