Françoise Hardy - Mon amie la rose


 
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 Octobre 1996 - Entretien avec Michel Field - Partie 10

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Jérôme
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Jérôme

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Octobre 1996 - Entretien avec Michel Field - Partie 10 _
Message(#) Sujet: Octobre 1996 - Entretien avec Michel Field - Partie 10 Octobre 1996 - Entretien avec Michel Field - Partie 10 Default12Mar 5 Sep 2017 - 8:20

Michel FIELD : DUTRONC ?

Françoise HARDY : .... Changement de magasin

Michel FIELD : DUTRONC donc ?

Françoise HARDY : Je refuse de parler de ma vie privée .... Ce n’est pas possible ... .... C’est un très bon chanteur ... Lui a vraiment le "hara", l’énergie, la puissance. En général, les artistes qui sont bons sur scène sont des gens puissants physiquement ...

Michel FIELD : Vous le trouvez bon sur scène ?
Octobre 1996 - Entretien avec Michel Field - Partie 10 1910
Françoise HARDY : Je le trouve très bon sur scène ... Il assure vraiment ...

Michel FIELD : Et comme acteur ?

Françoise HARDY : Comme acteur ? Ça n’engage que moi, mais je le perçois comme quelqu’un d’extrêmement perméable à tout ce qui se passe, tout ce qui est autour de lui, un peu comme une éponge, même s’il a l’air imperturbable, et j’ai donc cru constater - mais je ne l’ai pas vu dans tous ses films parce que ça me dérange toujours un peu de voir les gens que je connais, à plus forte raison s’ils ont une grande importance dans ma vie personnelle, au cinéma - j’ai constaté dans les quelques films où j’ai pu le voir, qu’il était assez inégal, que, naturellement, ça avait un rapport avec l’environnement, le réalisateur, les acteurs avec le sujet du film lui-même, le tournage globalement, car c’est quelqu’un qui, à mon avis, doit percevoir assez vite si c’est bon ou moins bon, et il doit ... comment dire ? ... le répercuter d’une manière ou d’une autre. Je le trouve assez inégal ...
Michel FIELD : Dans quel rôle, le préférez-vous dans les films que vous avez vus ?

Françoise HARDY : Je le trouve absolument génial dans "Sale Rêveur" de Jean-Marie PERIER. Je trouve que, dans ce film, il fait le même effet que Marlon BRANDO dans "Un Tramway nommé désir", ce qui n’est pas peu dire, et puis je l’ai beaucoup aimé dans le film de LELOUCH "Le Bon et les Méchants". Je l’ai moins aimé dans un film que, par contre, je trouve génial, le film de ZULAWSKI ...

Michel FIELD : "L’Important c’est d’aimer" ...

Françoise HARDY : Dans "L’Important c’est d’aimer", je le trouve excessif à certains moments ... Dès que l’on demande à Jacques d’être excessif, ça sonne un peu faux et cela m’a un peu gênée ... Mais je l’ai adoré dans "Le Bon et les Méchants", c’est d’ailleurs à la suite de cette projection que j’avais décidé de ne plus jamais aller à une projection privée d’un film avec Jacques, car, comme vous savez, LELOUCH fait beaucoup improviser les acteurs et c’était très troublant, très perturbant pour moi de voir Jacques être à l’écran exactement comme il est dans la vie ...

Michel FIELD : "VAN GOGH" n’est pas cité ?

Françoise HARDY : Ça m’est difficile d’en parler, parce que ... Non ... Je ne peux pas en parler parce que je ne l’ai pas vu en fait ... Non, je n’ose pas dire la vérité: je l’ai regardé à la télévision et je me suis endormie, je devais être très fatiguée ce jour-là ...
Octobre 1996 - Entretien avec Michel Field - Partie 10 2010
Michel FIELD : Et c’est grave de s’endormir devant le film dans lequel joue son mari ?

Françoise HARDY : Pas du tout, surtout pour moi, puisque j’ai tendance à m’endormir devant ce qui m’intéresse et rester éveillée devant ce qui m’ennuie ...

Michel FIELD : Vous vous endormez facilement devant la télévision ?

Françoise HARDY : Chaque fois qu’un film m’intéresse véritablement, j’ai tendance à m’endormir parce que je suis insomniaque, j’ai donc tout le temps du sommeil en retard, mais quand quelque chose ne m’intéresse pas trop, bizarrement le sommeil ne vient pas ... J’ai interprété ce paradoxe de la façon lumineuse suivante: à savoir que quand quelque chose me captive à la télévision, ça me déconnecte de mon cinéma intérieur, de mes tourments qui tournent en rond en permanence, et comme ça me déconnecte, le sommeil peut enfin s’emparer de moi.

Michel FIELD : C’est le paradoxe de VAN GOGH


Françoise HARDY : Exactement ...
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