Françoise Hardy à l'exposition SEXTIES

L'exposition SEXTIES consacrée aux dessinateurs Crepax, Cuvelier, Forest et Peellaert se tient actuellement au Bozar de Bruxelles jusqu'au 3 janvier 2010.

Dans le cadre prestigieux du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, l’exposition met en vedette le travail de quatre auteurs qui, par leurs audaces graphiques et narratives, ont marqué l’évolution de la bande dessinée en lui faisant quitter le domaine enfantin.

Au cœur des années 60, ces quatre artistes s’inspirent de la peinture (entre autre le « Pop Art »), du dessin animé (« Yellow Submarine », etc.), du cinéma, de la musique (rock, mais aussi « yéyé » français), de la littérature et de la photographie. Il s’agit donc de dresser, via le regard de ces quatre artistes majeurs, le portrait d’une époque faite de mutations rapides.


Le Belge Guy Peellaert (né en 1934) connaît une brève, mais légendaire, carrière dans la bande dessinée. Son style, en phase avec l’époque, fait entrer le « Pop Art » dans les cases. Initialement parue dans « Hara-Kiri », « Les aventures de Jodelle » (dont le physique est inspiré par Sylvie Vartan) paraissent en album en 1966. Deux ans plus tard, Peellaert lance sur les routes une nouvelle héroïne tout aussi psychédélique : « Pravda, la survireuse » (Françoise Hardy est prise cette fois prise comme modèle). Il se consacre ensuite à la peinture, domaine qui l’amène à concevoir des affiches de films (« Taxi Driver » / Martin Scorsese, « Paris, Texas »/ Wil Wenders…), des pochettes de disques (« It's Only Rock and Roll »/The Rolling Stones, « Diamond Dogs »/David Bowie) ou des livres (« Rock Dreams » et « The Big Room ») devenus cultes.

(Plus de détails : Ici)

Avec l'avatar que j'ai choisi, je ne peux que me sentir concerné par cette exposition. (mais je ne suis pas assez fan pour me rendre exprès à Bruxelles).

Bravo pour la juxtaposition de la photo en Paco Rabanne avec son écho très fort en Pravda de Peellaert !

Ce dessinateur a traduit en fantasme personnel son exaltation pour la plastique de Françoise Hardy de l'époque. Ca la rend un peu trash et maîtresse (au sens sado-maso), ce qui est assez amusant quand on connaît plutôt l'attrait de Françoise Hardy pour le versant masochiste de la chose.

N'étant pas sûr de pouvoir me rendre à Bruxelles, j'ai envoyé un mail pour demander s'il y avait un catalogue de l'expo.......pas encore de réponse, mais je ne désespère pas.
Moi aussi je suis inspiré par le côté maîtresse de Mademoiselle H. et je rêve d'un clip où elle chanterait "Je n'attends plus personne" habillée comme Pravda. "C'était toi ou personne, c'est toi ou ce n'est rien"...et vlan, un coup de fouet savamment placé.........et voilà comment on illumine sa journée !

Mon Dieu, protégez moi de mes pulsions, mes défauts je m'en charge.

Deux ans plus tard, Peellaert lance sur les routes une nouvelle héroïne tout aussi psychédélique : « Pravda, la survireuse » (Françoise Hardy est prise cette fois prise comme modèle).
Sans vous rendre à Bruxelles, vous pouvez aller à Orsay (je sais ils sont en grève... ). J'y ai vu l'expo "Art nouveau Revival'' et ai pu contempler une planche originale de Pravda, la survireuse. Avant l'avatar d'Alexandre et ses commentaires à son sujet, je ne connaissais pas. FH est illustrée plusieurs fois dans cette expo que j'ai trouvée éclectique, certes, mais moyennement intéressante car trop large et dispersée à mon point de vue. Du mobilier, des magazines, au même titre que des pochettes de disques et autres, c'est un curieux mélange