Françoise Hardy - Mon amie la rose


 
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 3 janvier 2017 - Gala

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Jérôme
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Jérôme

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3 janvier 2017 - Gala _
Message(#) Sujet: 3 janvier 2017 - Gala 3 janvier 2017 - Gala Default12Mar 3 Jan 2017 - 19:18

GALA
Thomas Durand | mardi 3 janvier 2017 à 14:30

Jugée perdue par la méde­cine en 2015, elle revient de loin. L’amour des siens a été plus fort que la mort. Elle en a fait un livre déjà écoulé à 40 000 exem­plaires. Mais il reste à Françoise tant de belles choses à dire encore, notam­ment à son fils Thomas…

« Mais enfin, vous êtes comme tous les jour­na­listes ! Vous n’écou­tez pas ce qu’on vous dit ! » L’ac­cueil, sur le pas de sa porte, est fron­tal. Malgré ses indi­ca­tions à l’in­ter­phone, nous avons pris un esca­lier de service, au lieu de l’as­cen­seur ouvrant sur le palier de son appar­te­ment pari­sien. Elle nous pardon­nera, en lisant ce papier, de l’avoir fait exprès. Histoire d’en­ga­ger la conver­sa­tion. Pas facile de se présen­ter à Françoise Hardy, icône de la chan­son française, consul­tante des astres et de l’au-delà. Mira­cu­lée, tout court. Affai­blie par son cancer du système lympha­tique, décou­vert en 2004, la chan­teuse est entrée à l’hô­pi­tal, en mars 2015. Mauvaises confi­gu­ra­tions des étoiles. Alors qu’elle prend une douche dans sa chambre, elle perd l’équi­libre et chute. Bilan : de multiples frac­tures et, suite au choc, un œdème pulmo­naire qui la plonge dans un état d’in­cons­cience. Pendant son long sommeil, son crabe, lui, reste bien vivace, meur­tris­sant chair et rêves. Reve­nue d’entre les morts, grâce à « une chimio­thé­ra­pie de la dernière chance » accep­tée par Jacques Dutronc et leur fils Thomas, Françoise s’est mise à l’écri­ture. Sorti début novembre, son livre Un cadeau du ciel… (éditions des Equa­teurs) raconte sa lente résur­rec­tion. Face à nous, la suppli­ciée n’a rien perdu de sa grâce. Son extrême recti­tude fascine. Ses élans de tendresse émeuvent. Elle vous fixe de son regard bleu-gris, puis, à plusieurs reprises, scrute l’azur. Elle est autre, elle est ailleurs. Mais pas si insai­sis­sa­ble… 

Gala : Vous avez écrit Un cadeau du ciel… pour comprendre ce qui s’était passé durant votre hospi­ta­li­sa­tion. Pourquoi vous encom­brer de ces souve­nirs ?

F. H. : Ce n’était pas vrai­ment une volonté de ma part. On m’a dit les choses petit à petit. Le soir, seule dans ma chambre d'hôpi­tal, je me sentais terri­ble­ment angois­sée. Bien qu’a­bru­tie de morphine, je mesu­rais l’am­pleur du désastre, sans trop savoir pourquoi je ne pouvais plus me servir de mon bras droit, ni marcher. Par la suite, j’ai appris que ma fin avait été annon­cée à Jacques et à Thomas. Savoir que je leur avais infligé un tel choc, malgré moi, m’a boule­ver­sée. J’ai tenté de comprendre pourquoi j’étais encore là, alors que tous les méde­cins m’avaient jugée perdue. (…) 

Gala : Long­temps, vous avez été une amou­reuse dans l’at­tente. Etes-vous encore sensible aux témoi­gnages d’af­fec­tion de vos proches ?
F. H. : Si je reste trop long­temps sans nouvelles de Thomas, je m’inquiète un peu. Idem pour Jacques, avec lequel je commu­nique surtout par mails. Les siens, souvent amusants, sont évidem­ment très brefs. Vous me rappe­lez d’ailleurs qu’il ne m’a pas donné signe de vie depuis un petit moment, je vais devoir me mani­fes­ter. D’au­tant plus que je suis récem­ment tombée sur une jolie photo de nous, jeunes, que je n'avais jamais vue et que j’ai­me­rais lui envoyer. En géné­ral, je n’écris pas pour qu’on me réponde. Avec Jacques et Thomas, c’est un peu diffé­rent. Quand Thomas est par monts et par vaux, j’uti­lise Inter­net pour le géolo­ca­li­ser ! (Rires) Je ne veux pas l’em­bê­ter. Quand il est à Paris et ne répond pas à un SMS, là, par contre, je commence à me poser des ques­tions… (Rires) (…) 

Gala : Dans votre livre, vous évoquez de façon très touchante la gêne que vous éprou­vez, alors que Thomas assiste à l’une de vos séances de réédu­ca­tion. Est-ce impor­tant pour vous de rester une mère idéale dans son regard ?
F. H. : J’au­rais préféré éviter cette situa­tion. Jacques m’a souvent répété que Thomas est très sensible et je le pense aussi. Peut-être se réjouis­sait-il de ce léger mieux que mon kiné­si­thé­ra­peute tenait à lui expo­ser. Person­nel­le­ment, je n'étais pas sûre qu’il s’agis­se de larmes de joie, quand j’ai vu ses yeux s’em­buer. Je m’en voulais de lui infli­ger le triste spec­tacle d’une maman malade, toute tordue, à peine capable de se tenir debout. Thomas lira peut-être mon livre, quand je ne serai plus là. Pour l’ins­tant, il travaille et il n’a vrai­ment pas besoin de revivre les épreuves que je lui ai fait traver­ser. 

Gala : Thomas n’est plus un petit garçon…
F. H. : J’exa­gère peut-être sa vulné­ra­bi­lité. Thomas s’est éman­cipé très tôt. Mais pour moi, il n’a pas d’âge. Et avec tout ce qu’on a vécu… 

Gala : Vous n’évoquez jamais votre dispa­ri­tion ?
F. H. : J’ai écrit le titre Tant de belles choses, dont on me parle souvent, après le diagnos­tic de mon lymphome, il y a plus de dix ans. A l’époque, Thomas crai­gnait déjà de perdre son grand-père qu’il adorait. Alors que nous fêtions mon anni­ver­saire et celui d’une amie, au restau­rant, il s’est levé de table. Notre amie, assise en face de lui, m’a dit qu’il s’était isolé pour pleu­rer. Son chagrin m’a remuée, au point de m’ins­pi­rer le texte de Tant de belles choses, le lende­main. Cette chan­son a fait pleu­rer Jacques. Imagi­nez la fierté que j’en tire ! (Rires) 

Gala : On vous sent inquiète de la capa­cité de Thomas à faire votre deuil…
F. H. : Il s’est presque excusé d'avoir accepté, avec son père, que l'onco­logue m'admi­nistre les chimios de la dernière chance. Je l’en­tends encore me dire : « Je savais que tu rêvais de mourir dans ton sommeil, mais le méde­cin a évoqué la possi­bi­lité que tu ailles mieux avec ce trai­te­ment. Nous ne pouvions pas refu­ser. » Thomas est entouré d’amis. Mais j’ai­me­rais tant qu’il connaisse à son tour le bonheur d’être parent… (…) 

Propos recueillis par Thomas Durand
Retrou­vez l'inté­gra­lité de notre grand entre­tien inédit avec Françoise Hardy dans le maga­zine Gala en kiosque ce mercredi 4 janvier.

Source : http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/exclu_-_francoise_hardy_j_aimerais_que_thomas_connaisse_le_bonheur_d_etre_parent_382891
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3 janvier 2017 - Gala _
Message(#) Sujet: Re: 3 janvier 2017 - Gala 3 janvier 2017 - Gala Default12Mer 4 Jan 2017 - 2:14

3 janvier 2017 - Gala Captur10
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luc
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3 janvier 2017 - Gala _
Message(#) Sujet: Re: 3 janvier 2017 - Gala 3 janvier 2017 - Gala Default12Mer 4 Jan 2017 - 10:39

Lu dans GALA ce 4 janvier 2016 :
Couple de légende, ils ont passé leurs vies à s'attendre, se fuir et se retrou­ver. La mort, que Françoise Hardy a frôlée en 2015, leur a permis de mesu­rer la force de leurs senti­ments, aussi singu­liers que puis­sants. Quand la chan­teuse évoque Jacques Dutronc, le père de son fils Thomas, c'est un peu plus qu'un « message person­nel ». C'est une décla­ra­tion d'amour. Boule­ver­sante.
Il a infligé à cette angois­sée de nais­sance, fille d’un adul­tère et femme jamais suffi­sam­ment rassu­rée sur son pouvoir de séduc­tion, les plus grands maux d’amour. Elle a dédié à ce garçon choyé par sa mère, éter­nel play­boy au cigare et au charme incan­des­cents, les plus beaux mots d’amour. Varia­tions sur le même « t’aime ». Souf­frir pour Jacques Dutronc ne fut pas vrai­ment souf­frir pour Françoise Hardy. Tout comme fuir Françoise Hardy n’était peut-être qu’une manière de lui donner rendez-vous pour Jacques DutroncCinquante ans après leur première rencontre arran­gée par un direc­teur artis­tique, malgré les envo­lées, fugues, contre­temps et anicroches, la parti­tion reste infi­nie entre ces deux-là.
Rencon­trer Hardy, c’est inévi­ta­ble­ment abor­der Dutronc. Dans le modeste confort de son appar­te­ment pari­sien, tenant plus du refuge que d’une suite VIP, Françoise feint de s’éton­ner de la curio­sité des jour­na­listes pour leur couple. Menant des vies sépa­rées depuis la fin des années 90, ils n’ont pour­tant jamais dissolu leur mariage, célé­bré à Monti­cello, en Corse, en 1981. Madame prétexte des raisons admi­nis­tra­tives. Parade qui tombe pour peu qu’on lui cite les passages de son dernier livre Un cadeau du ciel… (Edition des Equa­teurs), dans lesquels elle cite abon­dam­ment Thomas, l’en­fant de l’amour né en 1973, mais tout autant Jacques, son « veuf immi­nent » rede­venu « mon mari ».
Atteinte d’un cancer du système lympha­tique, diagnos­tiqué en 2004, Françoise Hardy a frôlé la mort en 2015, après une mauvaise chute… à l’hô­pi­tal, où elle espé­rait soigner un début de grippe. Choc brutal, mais salu­taire. Plon­gée dans un état d’in­cons­cience, Françoise a voyagé de l’autre côté du ciel, mais une chimio­thé­ra­pie de la dernière chance – déci­dée par Thomas « et Jacques », tient-elle à préci­ser – l’a rame­née du côté des vivants.
Un cadeau du ciel… raconte sa lente résur­rec­tion. Et son envie de vivre, qui semble la surprendre la première. Manquait-elle de grati­tude envers la vie, avant de reve­nir d’entre les morts ? Elle coupe : « Je me suis toujours sentie privi­lé­giée. Y compris dans ma vie senti­men­tale. J’ai eu la chance d’ai­mer un homme qui en valait vrai­ment la peine. »
Elle dit avoir écrit son livre, comme un détec­tive mène l’enquête : « Le soir, seule dans ma chambre d’hô­pi­tal, je me sentais terri­ble­ment angois­sée. Bien qu’a­bru­tie de morphine, je mesu­rais l’am­pleur du désastre, sans trop savoir pourquoi je ne pouvais plus me servir de mon bras droit, ni marcher. Par la suite, j’ai appris que ma fin avait été annon­cée à Jacques et Thomas. Savoir que je leur avais infligé un tel choc, malgré moi, m’a boule­ver­sée. J’ai tenté de comprendre pourquoi j’étais encore là, alors que les méde­cins m’avaient jugée perdue. »
Françoise Hardy est une survi­van­te… qui ne peut s’em­pê­cher de s’inquié­ter pour « les hommes de (sa) vie »« Si je reste trop long­temps sans nouvelles de Thomas, je m’inquiète un peu. Idem pour Jacques, avec lequel je commu­nique surtout par mails. Les siens, souvent amusants, sont évidem­ment très brefs. Vous me rappe­lez d’ailleurs qu’il ne m’a pas donné signe de vie depuis un petit moment, je vais devoir me mani­fes­ter », souffle-t-elle, comme si évoquer son fils impliquait de convoquer son père dans la foulée.
Jacques, lui, a bien craint que Françoise ne se relève plus jamais de son lit de souf­frances. « C’est ce qu’on m’a rapporté, nuance la suppli­ciée. C’est peut-être une inter­pré­ta­tion. Quoique… Il a toujours cru qu’il mour­rait avant moi, alors que c’est un phénix qui renaît toujours de ses cendres, comme ses amis Johnny et Eddy ! Pour ma part, je ne pense pas que je lui survi­vrais long­temps, s’il venait à dispa­raître avant moi. Jacques est un grand angoissé. Tout récem­ment, il a perdu son frère et il s’est imaginé le prochain sur la liste. Je lui ai retorqué qu’un peu d’eau avant le temps de couler sous les ponts ! »
Leur jeunesse a peut-être foutu le camp, mais pas la tendresse. « Nous n’avons jamais manqué de tendresse l’un pour l’autre, confirme Françoise, mais quand on est jeune, la jalou­sie et la posses­si­vité gâchent pas mal de choses. A notre âge, nous sommes débar­ras­sés de ce genre de senti­ments. Et la distance, lui vivant en Corse, moi à Paris, apaise peut-être encore plus la rela­tion ! »
L’été dernier, Françoise a rejoint Jacques et la nouvelle compagne de ce dernier, en Corse. « Jacques a été char­mant. Quand il l’est, je le suis aussi. Enfin, j’es­père ! », plai­sante-t-elle.
Sait-elle seule­ment ce qu’ils ont admiré l’un chez l’autre ? « Jacques a éprouvé des senti­ments profonds pour moi, mais j’ignore si je lui ai inspiré de l’ad­mi­ra­tion », confie Françoise.
Elle délivre la réponse, sans s’en rendre compte, au moment d’évoquer la chan­son Tant de belles choses, écrite pour leur fils Thomas. « J’ai écrit ce titre, après le diagnos­tic de mon lymphome, il y a plus de dix ans. A l’époque, Thomas crai­gnait déjà de perdre son grand-père qu’il adorait. Alors que nous fêtions mon anni­ver­saire et celui d’une amie, au restau­rant, il s’est levé de table. Notre amie, assise en face de lui, m’a dit qu’il s’était isolé pour pleu­rer. Son chagrin m’a remuée, au point de m’ins­pi­rer le texte de Tant de belles choses, le lende­main. Cette chan­son a fait pleu­rer Jacques. Imagi­nez la fierté que j’en tire ! »
Françoise Hardy et Jacques Dutronc, un amour infi­ni…
Retrou­vez l'inté­gra­lité de notre grand entre­tien inédit avec Françoise Hardy dans le maga­zine Gala en kiosque ce mercredi 4 janvier.
Crédit photo ouver­ture Sipa
3 janvier 2017 - Gala Hardyouvabaca
3 janvier 2017 - Gala Francoise-hardy-est-heuruese
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Jérôme
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3 janvier 2017 - Gala _
Message(#) Sujet: Gala 3 janvier 2017 - Gala Default12Mer 4 Jan 2017 - 18:51

Sundridge, Merci pour la couverture. Wink

Luc, merci pour le nouvel extrait. Ça complète bien le premier diffusé hier. Wink

Il est appréciable de lire des lignes positives sur cette relation qui avait été plutôt malmenée dans l'autobiographie ("Le désespoir des singes et... autres bagatelles").

A croire que l'amour tendresse et plus profond que l'amour passion. (Vaste débat). clap


Dernière édition par Jérôme le Sam 14 Jan 2017 - 9:30, édité 1 fois
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3 janvier 2017 - Gala _
Message(#) Sujet: Re: 3 janvier 2017 - Gala 3 janvier 2017 - Gala Default12

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3 janvier 2017 - Gala
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