Jérôme Administrateur
Nombre de messages : 9970 Age : 61 Localisation : Paris Date d'inscription : 04/08/2007
| (#) Sujet: Janvier 1991 : Françoise Hardy n'oublie pas la chanson (Télé 7Jours) Sam 16 Sep 2017 - 9:40 | |
| FRANCOISE HARDY : JE N'OUBLIE PAS LA CHANSONFrançoise Hardy a reçu, à la fin de l'année dernière à la FNAC, un double disque d'or pour sa compilation "Vingt ans - Vingt titres", chez Flarenasch : un résumé de sa carrière avec des chansons spécialement réenregistrées | | Elle consacre ses journées à l'astrologie et à la graphologie. Il lui reste, pourtant, le temps d'écrire des chansons, pour les autres et pour elle, et de se souvenir pour nous, des années soixante. | Elle a encore la tête dans les étoiles quand elle m'accueille dans son salon tout noir, juste éclairé par la lumière du jardin entretenu avec amour par Jacques Dutronc. Françoise Hardy s'en excuse d'emblée : " Je sors de mon cours – bimensuel - de graphologie. De plus, en ce moment, je suis insomniaque."
Mais, peu à peu, à l'image de son chat tigré Cassis, pelotonné sur le canapé de cuir noir, elle se détend, notant au passage la présence insolite d'un bouddha sur la table basse. " Encore une trouvaille de Jacques ! Il adore les objets, les stocke dans la cave et les fait apparaître au gré de son humeur. Moi, je suis pour le dépouillement le plus absolu.
De même, depuis la naissance de Thomas en 1973, j'ai abandonné toute recherche vestimentaire pour adopter pull et jean. C'est plus pratique quand il faut nourrir son petit monde. Pourtant, la mode est une chose qui comptait pour moi dans les années soixante, lorsque je montais sur scène.
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Je me souviens en particulier d'une tenue Courrèges, une petite robe courte blanc cassé, confortable et esthétique à la fois. Cette robe, Drucker, pour une de ses émissions sur les années soixante, l'avait faire refaire d'après mes mesures de l'époque. Elle m'allait encore comme un gant. Peut-être parce que nous sommes des enfants issus des années de guerre, nous avons eu de la chance, aussi bien Sylvie Vartan que Sheila, de ne pas avoir épaissi." Lorsqu'elle évoque les années soixante, nul regret chez celle qui en fut l'une des idoles, d'où son invitation à "Sacrée soirée". Françoise Hardy reconnaît que pour elle et pour tous les jeunes d'alors, ce furent des années roses : "Nous vivions dans l'insouciance la plus complète, sans épée de Damoclès au-dessus de la tête tels que le sida ou la guerre. Je mesure la différence de vie entre la mienne et celle de mon fils, Thomas, qui a le même âge, 17 ans, que celui que j'avais lorsque tout a commencé pour moi. Pourtant, c'est un enfant privilégié par rapport à d'autres. Il a une vie confortable et il est, de plus un élève brillant. Il a eu son bac avec mention et se prépare à faire une école de cinéma. Aura-t-il, lui, la possibilité de réaliser son ambition, alors que pour moi, dès le moment où j'ai découvert à 16 ans, le rock'n roll, grâce à Paul Anka et Cliff Richards (Oh! "Living Doll" et "Travelling Light"), ma voie était toute tracée, je composerais des chansons." |
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